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vendredi 12 septembre 2014

MISE A L'HONNEUR D'UN DE NOS MENBRES VIA LE DEVOIR DE MEMOIRE




André Bailleul entretient farouchement la mémoire de son père Charles, mort pour la France

Par la rédaction pour La Voix du Nord, VOIX DU NORD DU 06/09/2014

Soldat 2e classe, né le 7 mars 1921, résistant aux côtés de son frère Raymond, Charles Bailleul prend une part active à la libération de Raismes, puis défile le 10 septembre 1944 (Charles est porte-drapeau)(photo)

Mais il n’oublie pas son frère arrêté dans le bois de Raismes par les Allemands quelques mois plus tôt en 1944. Incarcéré à la prison de Loos, ce dernier sera envoyé en Allemagne avec de nombreux autres prisonniers dans ce qu’on a appelé « Les déportés du train de de Loos » qui fut le dernier convois de la région vers les camps de concentration nazis.

Charles s’engage alors dans les FFI (détachement Lorraine) et participe à la victoire finale avec un seul objectif en tête libérer son frère. « C’était un promesse de mon père, rappelle André, dès qu’il a appris la déportation de Raymond, il a dit "Je le libérerai" ». Malheureusement à l’approche du but, Charles est fauché par une balle allemande le 7 mai 1945, la veille de l’armistice à Untermarchtal, et décède de sa blessure deux jours plus tard le 9 mai, sans avoir revu son frère libéré quelques jours plus tard.

Enterré à Anzin

André conserve jalousement tous les documents rappelant la mémoire de son père avec une touche d’émotion lorsqu’il évoque le portefeuille et tous ses papiers transpercé par la balle meurtrière. « À la demande de ma mère, le corps de mon père a été rapatrié à Anzin ou il a été enterré, termine André, il a eu des funérailles officielles ».
 
 

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